Pour ses 12 ans le trail Glazic s’offrait quelques km supplémentaires pour passer a 54, une bonne occasion de tester les chemins du sud Goëlo.
Nous étions deux de PSN a s’attaquer a cette course, Fred G. et moi (Yann L.), nous nous étions concertés a l’occasion du Plouider Noz Trail.
Le 5 février, arrivée a Plourhan, à 30mn du départ, il faut sortir par un temps pluvieux, mais alors très pluvieux direction le chapiteau pour retirer le dossard et s’en suivent l’ attente du départ, les rencontres d’ avant course et les discutions, les seules avant un bon moment.
On nous annonce qu’il faut sortir, nous rejoignons le départ, insouciants que nous sommes, avec l’ espoir de voir le soleil aujourd’hui.
8h, top départ, les pieds dans la boue, déjà les pieds mouillés, 950 traileurs s’engagent dans cette folle aventure, nous quittons le stade pour rejoindre les chemins engorgés d’eau, les coureurs sont muets, concentrés sur leurs appuis, la tête dans la capuche, la frontale égaillant quelque peu ce départ si étrange.
Les premiers kilomètres sont roulant, c’est déjà ça, au bout d’une petite douzaine c’est la première bosse, ça freine et ça fait du bien, ça grimpe sec, s’en suivent des chemins entre talus hauts avec de belles flaques de boue avant de sentir l’arrivée sur le côtier, quel vent, sans capuche ça décoifferait.
Pour résumer ses longs sentiers auront été glacials, la pluie et le vent pénétrant les vêtements, la route est longue et se suivent passages de plages, de villes aux enrobés glissants et les marches dangereuses et la cerise sur le gâteau c’est le long tunnel sombre et son mètre d’eau évidemment froide. Lors de ce périple les coureurs les moins équipés étaient tétanisés de froid, recroquevillés sur eux même mais toujours en mouvement. La mer est déchaînée, grandiose, le vent fort heureusement nous pousse mais pas vers les vagues.
Pour terminer ce sont 15 km de terrain accidenté parmi les saules qui attendent les rescapés, saules qui heureusement sont la pour s’aider a descendre dans la boue, un parcours terriblement technique et épuisant.
Le chapiteau est enfin là après ces 54 km sans trop de plaisir.
Pour 950 insouciants traileurs au départ, 300 ont abandonné.
Fred et moi finiront sans s’ être croisés, fatigués mais heureux de pouvoir retirer la capuche car le soleil est enfin présent.
Yann.
Les résultats sont ICI.